Les endroits sales attirent encore plus de saletés.
Face à cette constatation, le CD&V bruxellois refuse de baisser les bras.
Nous continuons à nous engager afin que chacun puisse profiter d’un espace public de qualité où des rencontres peuvent se faire.
Une solution à deux axes
Sensibilisation et prévention
Introduisons un système de consignes sur les canettes et les bouteilles
en plastique afin qu’elles ne soient pas jetées n’importe où après utilisation.
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Prévoyons suffisamment de poubelles dans les parcs et dans l’espace public
munies d’un système de pesage intelligent permettant de les vider avant qu’elles ne débordent.
Prévoyons des sacs poubelles (en papier) à l’entrée des zones vertes
fortement fréquentées afin que personne ne laisse trainer ses déchets dans le parc ou dans le bois.
Mettons en place des containers souterrains
afin de retirer la saleté des rues et pour faciliter la récolte des déchets.
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Distribuons des cendriers aux fumeurs
afin de les inciter à ne pas jeter leurs mégots par terre. Si vous savez qu’on seul mégot peut contaminer pas moins de 500 litres d’eau, vous savez qu’il ne s’agit pas d’un «petit dépôt clandestin» !
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Utilisons des drones
qui peuvent facilement détecter où et quand les déchets commencent à s'accumuler lors des périodes d'affluence et lors des grands événements, afin que les services de nettoyage puissent facilement voir quand ils doivent intensifier leurs efforts.
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Développons une campagne annuelle "le quartier le plus propre de Bruxelles".
Les gagnants seront invités à un barbecue de quartier ou recevrons des bons d’achats qu'ils peuvent utiliser dans les commerces locaux. Lions cette campagne au déploiement d'un baromètre de propreté, afin que chaque quartier puisse vérifier à tout moment ses résultats ou ce qui pourrait être amélioré.
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Désignons dans chaque commune des "Waste Watchers"
qui se promèneront sur le terrain pour informer et sensibiliser les habitants concernant leurs déchets, tout en leur donnant le pouvoir d'infliger des amendes si nécessaire.
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Elargissons considérablement l'offre de Recyparcs.
Actuellement il y en a beaucoup trop peu par rapport au nombre de Bruxellois. Depuis des années, il est question de plans pour de nouveaux Recyparcs, mais il n'y en a toujours pas ! Dix Recyparcs pour la Région bruxelloise est le minimum absolu. Prenons le succès des Recyparcs mobiles comme exemple. Ils ont plus que fait leurs preuves. De cette façon, vous donnez à chacun la possibilité de nettoyer ses déchets et ses ordures dans son propre quartier ! Par ailleurs, il est déjà possible de demander la collecte des déchets ménagers encombrants à domicile, une initiative qui devrait toucher davantage de Bruxellois.
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Pensons également aux nombreux déchets qui finissent dans les cours d'eau de Bruxelles.
En utilisant des filets de collecte capables de filtrer les déchets de l'eau, nous franchissons une nouvelle étape vers une eau propre.
Répression
Développons le système de contrôle des dépôts illégaux,
en particulier dans les endroits qui y sont de toute façon sensibles. Fin 2020, Bruxelles Environnement disposait d'à peine quelques caméras semi-mobiles pour attraper les auteurs de dépôts illégaux, ce qui est bien trop peu.
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Investissons plus activement dans la détection des dépôts illégaux.
Dans de nombreux cas, les données de l'auteur peuvent encore être récupérées dans les déchets.
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Assurons une meilleure coopération entre les niveaux régionaux et communaux
en matière de propreté publique. Dans bien des endroits, il faut se demander si c'est la Région de Bruxelles-Capitale ou la commune qui est responsable de la propreté du lieu en question, ce qui entraîne souvent des reproches mutuels, mais ceci ne résout pas le problème des Bruxellois !
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Imposons des sanctions plus strictes et plus concrètes à ceux qui polluent.
Laissons-les travailler une journée dans les centres de recyclage ou avec les services de nettoyage, afin qu'ils puissent ressentir les conséquences de leurs actes.